Ces dernières semaines, les élèves des établissements participants aux ateliers esportifs ont passé les tests prévus dans le cadre du projet Educ Esport. Encadrée par Florian Strady, chercheur associé au projet, cette étape est essentielle pour évaluer l’impact des activités esportives sur les jeunes.
Une évaluation pour mesurer des compétences clés
Ces tests, réalisés dans chaque établissement, ont permis d’évaluer divers aspects du développement des élèves, tels que leur capacité à collaborer, leur gestion du stress et leur pensée critique. Les élèves ont participé à des exercices variés, alliant questionnaires, observations et jeux, pour offrir une vision complète de leurs compétences.
L’objectif est clair : comprendre comment l’esport peut être utilisé comme un levier pédagogique innovant, et en quoi il peut influencer positivement des compétences essentielles pour leur avenir.
Une méthodologie rigoureuse
L’évaluation s’appuie sur une méthodologie comparative entre deux groupes : les élèves qui participent aux ateliers esportifs et un groupe témoin, qui n’en bénéficie pas. Cette approche scientifique rigoureuse est soutenue par le comité scientifique du projet, composé de deux laboratoires de recherche :
- L’I3SP (Institut des Sciences du Sport-Santé de Paris), expert en santé et en pédagogie liées au sport.
- Le CIAMS (Complexité, Innovation, Activités Motrices et Sportives), rattaché à l’Université Paris-Saclay, spécialisé dans l’étude des pratiques motrices et leurs impacts.
Ces partenaires jouent un rôle clé dans l’élaboration et le suivi de l’étude, garantissant la fiabilité et la pertinence des données recueillies.
Les données recueillies sont actuellement en cours d’analyse. Elles fourniront des indicateurs précieux pour ajuster les ateliers et renforcer leur impact. Dès janvier, ce sera au tour du groupe témoin de passer les mêmes tests. Cette deuxième étape sera déterminante pour comparer les résultats.